Le chef du gouvernement démissionnaire Ali Larayedh s’est réjoui de la réussite de l’expérience démocratique en Tunisie grâce à « la détermination des acteurs politiques à surmonter leurs querelles et de travailler dans le cadre de la solidarité et du consensus ».
Dans son allocution lors de la cérémonie solennelle à l’Assemblée nationale constituante de paraphe de la nouvelle Constitution, Larayedh a estimé que « le fait de se mettre d’accord sur le minimum possible vaut beaucoup mieux que de s’entretuer pour arracher le maximum possible ».
Il a jugé que la prochaine étape de la transition démocratique jette les fondements d’une démocratie active et agissante sur la voie de réussir et de gagner en vigueur malgré les difficultés, citant pour ce faire le paraphe de la Constitution tunisienne, la mise en place de l’Instance supérieure indépendante pour les élections, la diminution des risques et le renforcement des garanties engageant toutes les parties et issues des consensus historiques établis entre les partis et la société civile.
La Tunisie, a-t-il ajouté, est un carrefour de civilisations et un creuset de la pensée islamique ; elle est une terre d’ouverture sur les cultures et les peuples. Notre destin est de relever le défi de la culture, des sciences et des technologies sur la base de la modération et des principes de coexistence commune, a-t-il souligné. L’élite politique, a-t-il encore dit, a le droit à la différence sur de nombreuses questions mais n’a pas le droit à la différence sur des constantes stratégiques celles du travail, des sciences et du droit de nos enfants à acquérir le savoir loin des tiraillements politiques.