Le président de l’Assemblée nationale constituante, Mustapha Ben Jaafar, a qualifié de “progressiste” la nouvelle Constitution. Cette Constitution jette les fondements d’un Etat moderne, consacre les Libertés et répond aux objectifs de la Révolution, a-t-il souligné, vendredi, dans une interview à la radio privée “Express FM”.
Elle institue, a-t-il ajouté, des pouvoirs équilibrés, une Cour constitutionnelle qui contrôlera la constitutionnalité des lois, et pourrait même destituer le président de la République. Il a, à cette occasion, indiqué que la Constitution sera adoptée, dans son intégralité, les samedi 25 ou dimanche 26 janvier, avant sa promulgation lundi ou mardi prochains.
A propos du différend sur le retrait de confiance au gouvernement, Ben Jaafar a estimé que la solution réside dans l’amendement de la loi sur l’organisation provisoire des pouvoirs publics.
Pour permettre au prochain gouvernement de travailler dans des conditions favorables, il faudrait, a-t-il relevé, amender la petite constitution afin de changer la procédure de retrait de confiance au gouvernement de la majorité absolue (50 plus un) à la majorité qualifiée (deux tiers ou trois cinquièmes). L’ANC a achevé, jeudi soir, l’adoption du projet de Constitution, article par article. L’adoption, en plénière, du projet de Constitution, article par article, avait démarré le 3 janvier 2014.
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