Les présidents des blocs et groupes parlementaires au sein de l’Assemblée nationale constituante (ANC), sont parvenus, jeudi en début d’après- midi et après de longues discussions, à un compromis autour d’une nouvelle version amendant l’article 6 du projet de Constitution.
La nouvelle mouture dispose que l’Etat s’engage à protéger le sacré et à interdire qu’il y soit porté atteinte, de même que les appels au Takfir qui doivent être combattus.
Participant à la réunion des présidents des blocs, le député indépendant, Abderrazek Khallouli a indiqué à la TAP que cette version n’a rencontré aucune opposition de la part des présidents des groupes et blocs parlementaires qui l’ont signée lors d’une réunion entamée depuis midi.
La nouvelle version amendée sera présentée, cet après-midi lors de la séance plénière consacrée à l’adoption du projet de Constitution. Dans sa nouvelle version, l’énoncé de l’article dispose que « l’Etat est gardien de la religion. Il garantit la liberté de croyance, de conscience et le libre exercice du culte. Il est le protecteur du sacré. Il interdit les atteintes au sacré. Sont proscrites et combattues les accusations d’apostasie ».
Et Khallouli d’ajouter : « parmi les questions litigieuses, certains points contenus dans les dispositions transitoires dont le pourcentage requis pour le vote de l’octroi ou du retrait de confiance au gouvernement ». Les discussions devraient, par ailleurs, se poursuivre lors de la plénière autour de l’article 73 relatif aux conditions de candidature à la présidence de la République et notamment les conditions liées à la nationalité et à l’âge, d’autant qu’un grand nombre de députés réclament le réexamen dudit article.
Plus> En direct de l’ANC: La nouvelle constitution, article par article