Le corps enseignant et de la recherche scientifique de l’Université de théologie d’Ezzeitouna a condamné la fin de non-recevoir opposée par l’Assemblée nationale constituante à ses requêtes déposées depuis avril 2013 en faveur de la constitutionnalisation du Conseil supérieur islamique et du statut consultatif de l’Université d’Ezzeitouna sur les questions relevant de son champ de compétence.
Le corps enseignant d’Ezzeitouna a en outre réaffirmé son attachement à ce que « la chariaa islamique soit la source principale de la législation dans le pays, demandant que la liberté de croyance soit « clairement définie » dans l’article premier de la Constitution, outre la mention explicite devant y être faite au sujet de l’impératif respect des constantes de la foi islamique, des institutions d’Ifta et des instances théologiques.
Pour ce qui est de l’article 6 de la Constitution, les enseignants zeitouniens on émis des réserves sur l’expression relative à la « liberté de conscience » qui y figure. Ils ont également marqué leur opposition à l’expression contenue dans le même article relative à la « criminalisation de l’apostasie » en contradiction, selon eux, à l’obligation de l’Etat et des institutions religieuses officielles d’interdire toute manifestation publique d’apostasie. Ils ont en outre appelé à mettre les mosquées à l’abri de toute instrumentalisation partisane et à protéger la liberté de discours religieux, au nom de la Chariaa.
Plus> En direct de l’ANC: La nouvelle constitution, article par article