Neuf ans après sa mort, le procès de quatre des assassins présumes de Rafic Hariri s’ouvre, jeudi 16 janvier 2014, a La Haye, mais en l’absence des accusés. Et comme par hasard, Beyrouth est de nouveau le théâtre d’attentats et la nouvelle ère de justice qu’il devait ouvrir au Liban tarde a se matérialiser.
L’ancien Premier ministre libanais et chef de file de la communauté sunnite ainsi que 21 autres personnes avaient péri dans l’explosion d’une camionnette bourrée de 2,5 tonnes de matières hautement explosives le 14 février 2005 rue Minet el Hosn, non loin de la Corniche, en plein Beyrouth.
Selon l’accusation, Mustafa Badreddine, 52 ans, et Salim Ayyash, 50 ans, ont préparé et exécuté le plan ayant abouti à la mort de l’ancien Premier ministre et de 21 autres personnes, dont l’auteur de l’attentat. 226 personnes avaient également été blessées.
A la suite de l’attentat-suicide, un million de personnes, le quart de la population libanaise, étaient descendues dans les rues, dénonçant la mort d’Hariri et la mainmise de la Syrie sur la vie politique libanaise. Damas avait fini par retirer ses troupes après 29 années de présence militaire.
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