Treize partis politiques participant au Dialogue national dont Ettakatol, Nidaa Tounes, le parti des Patriotes démocrates unifié et Al-Massar ont regretté la tournure qu’a pris le processus d’adoption des articles de la Constitution, s’agissant notamment de l’art. 103.
L’art. 103 de la Constitution figurant au chapitre du pouvoir judiciaire relatif à la nomination des juges est « une remise en cause du texte initial dans sa mouture consensuelle et vise à faire obstacle à l’indépendance de la magistrature », lit-on dans une déclaration conjointe de ces partis dont copie est parvenue à l’agence TAP.
Dans le texte de la déclaration rendue publique à l’issue d’une réunion de concertation tenue mercredi en marge de la séance plénière du Dialogue national, ces partis se disent « fermement attachés à la mouture consensuelle initiale dudit article ainsi qu’à l’indépendance du pouvoir judiciaire », affirmant leur soutien aux magistrats dans leurs actions protestataires pour défendre cette revendication populaire.
Les partis signataires de la déclaration appellent le Quartette parrainant le dialogue national à faire assumer aux parties qui cherchent à perturber le processus constituant la responsabilité de priver le peuple tunisien d’une Constitution répondant à ses attentes en oeuvrant à geler la commission des compromis.
Ces partis invitent également le Quartette à « activer la mission du Dialogue national » en soumettant les articles qui ne peuvent pas êtres adoptés par consensus au sein de l’ANC aux séances plénières du Dialogue national. Les partis signataires de la déclaration commune sont :
-Courant populaire -Parti des Patriotes démocrates unifié -Parti des travailleurs -Parti populaire progressiste -Mouvement tunisien -Parti du front national tunisien -Parti républicain maghrébin -Initiative nationale destourienne -Parti Al Amen -Al-Massar -Ettakatol -Afek Tounes -Nida Tounes
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