Le ministère des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle a affirmé, lundi, à l’occasion de la commémoration de la révolte du bassin minier, le 5 janvier 2008, qu’elle ne fait aucune distinction entre les martyrs et ne réserve aucun traitement préférentiel aux blessés.
Dans une déclaration, le ministère rappelle qu’il a été décidé, en coordination avec la présidence du gouvernement, d’élargir les dispositions du décret-loi 97 relatif aux familles des martyrs et blessés de la révolution de la liberté et de la dignité, de manière à en faire bénéficier les familles des martyrs et blessés de la révolte du bassin minier.
Le ministère souligne que les familles des blessés et martyrs du bassin minier ont déjà reçu des avances pécuniaires et bénéficié de carnets de soin et de la gratuité de transport, relevant que certains ont été recrutés dans la fonction publique.
Il affirme, par ailleurs, que toutes les familles des blessés et martyrs de la révolution profiteront, de manière équitable, des indemnités et des avantages qui seront consentis. Dans cette déclaration, le ministère rappelle que la révolte du bassin minier qui a clamé les slogans Liberté, Dignité et Justice sociale, a ébranlé le pouvoir de Ben Ali et permis aux Tunisiens de braver la peur.