Le syndicat du personnel de l’Assemblée nationale constituante (ANC) a opposé un « refus catégorique » à la décision de faire appel à des vigiles à l’ANC. Réagissant à une circulaire n°3 en date du 2 janvier 2014 prévoyant la création d’un corps de vigiles au sein de l’ANC, le syndicat a exprimé son refus de principe de cette mesure, y voyant « une atteinte au prestige l’assemblée et une transgression du principe de séparation entre les pouvoirs exécutif et législatif ».
Le syndicat considère également dans un communiqué que cette mesure est une étape qui rappelle les pratiques de l’ancien régime en termes de traitement sécuritaire vis-à-vis de l’administration et s’interroge sur le bien-fondé d’une telle mesure prise sans associer la partie syndicale.
Le syndicat appelle le président de l’Anc Mustapha Ben Jaafar à « assumer ses responsabilités et à reconsidérer cette mesure qui a provoqué une vive réaction dans les rangs des agents parce que constituant une atteinte à leur dignité ».
Le syndicat dit aussi envisager d’autres actions militantes pour préserver l’assemblée, appelant les agents à continuer à faire preuve de sérieux de manière à contribuer à la réussite des séances consacrées à la discussion de la Constitution et des travaux de l’ANC.



