Tunisie : Ouverture, à Gammarth, du 1er forum arabe pour la recherche scientifique

La première édition du forum arabe pour la recherche scientifique et le développement durable s’est ouverte vendredi à Gammarth.

La réunion, organisée à l’initiative de l’ALECSO, vise la mise en place d’un réseau d’échange entre chercheurs arabes et à établir des liens avec leurs homologues dans les pays de l’émigration.

Il s’agit aussi de renforcer le rôle du secteur privé dans le financement de la recherche scientifique.

Participent au forum des responsables des différents ministères concernés, des décideurs du secteur de la recherche outre les représentants de sociétés, de laboratoires de recherche et d’institutions scientifiques.

Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Moncef Ben Salem a affirmé à l’ouverture du forum le rôle central de la recherche dans le processus de développement évoquant la nécessité d’adapter les efforts de recherche avec les besoins des entreprises économiques et de la société.

Le ministre a aussi insisté sur l’impératif d’accorder un intérêt particulier aux jeunes chercheurs et à améliorer le rendement et la qualité de l’enseignement supérieur.

Il a par ailleurs évoqué le budget du ministère qui ne dépasse par les 5% du budget de l’Etat, a-t-il dit. La part de la recherche, qui consiste dans le financement des laboratoires de recherche, varie en 50 et 130 mille dinars. Le financement des centres de recherche provient de ressources externes au budget de l’Etat sous formes de prêts et de dons, a encore ajouté M. Ben Salem.

De son coté le directeur général de l’ALECSO Abdallah Mohamed Mouhareb a souligné l’importance de ce forum qui permettra de renforcer la coopération en matière de recherche scientifique et offre un espace pour les experts arabes pour discuter les questions de la recherche scientifique dans son rapport avec les questions du développement dans la région arabe.

Il a aussi appelé à la conclusion d’accords de partenariat entre les responsables chargés du secteur de la recherche scientifique et les secteurs de production et des services.

Pour sa part, le représentant de l’ISESCO a assuré la nécessité d’assurer les conditions d’une gestion adéquate et une planification scientifique afin de surmonter les entraves qui se dressent devant la recherche scientifique dans les différents domaines.