Une caravane cinématographique “Ana Hunna” entame samedi une série de projections de huit courts métrages et films documentaires dans différentes régions du pays pour sensibiliser à la question de l’autonomisation économique de la femme.
La caravane, dont le lancement a été annoncé jeudi lors d’une conférence de presse, est une composante d’un programme initié par l’agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ) en collaboration avec le CREDIF (Centre de recherches, d’études, de documentation et d’information sur la femme) et l’association “Notre culture d’abord”.
La directrice générale du CREDIF, Rachida Tlili, a souligné à cet égard l’importance du partenariat entre les autorités publiques, la société civile et la coopération internationale dans la sensibilisation et la diffusion d’une culture pour le renforcement de l’autonomisation économique de la femme.
L’initiative “Ana Hunna” est basée sur des films ayant pour objectifs de motiver les hommes et les femmes en Egypte, Jordanie, Maroc et en Tunisie à défier les inégalités dans l’économie. “Elle vise à renforcer l’autonomisation économique de la femme et la valorisation des femmes actives”, a précisé la représentante de la GIZ à Tunis, Monia Gastli.
Huit courts métrages et films documentaires, parmi lesquels trois films tunisiens, font le portraits et racontent le vécu de femmes actives et déterminées, dont “Selma” de Mohammed Ben Attia, “Ennajah” de Chiraz Bouzidi et “Une femme et demi” de Kamel Laaridh. Ces films visent à inciter le public à participer au débat autour du renforcement de l’autonomisation économique de la femme.
D’autres activités sont programmées dans le cadre de la caravane et de l’initiative “Ana Hunna”, dont une session de formation destinée aux journalistes sur l’intégration de l’approche genre dans la couverture médiatique centrée sur la participation économique de la femme (24-26 décembre à Tabarka) et la présentation des résultats d’une étude réalisée par le CREDIF sur “l’autonomisation économique des femmes : l’emploi et l’entrepreneuriat”, (18 mars à Gafsa).
Après avoir donné une présentation de l’association “notre culture d’abord”, M. Mohammed Ben Slema, a expliqué l’importance de l’art et de la culture dans la sensibilisation à certaines questions sociales dont l’autonomisation économique des femmes, a-t-il dit. “Notre objectif est de promouvoir les cultures locales et de consolider le rôle de la culture comme vecteur de développement durable et de réduction de la pauvreté”, a- t-il encore ajouté.