Le ministre des droits de l’homme et de la justice transitionnelle Samir Dilou a indiqué, dans sa réponse, aux interventions des députés sur le projet de la loi organique de la justice transitionnelle, examiné, vendredi, en séance plénière, que de nombreuses critiques ont été adressées à ce projet de loi dans la mesure où certains estiment qu’il recèle des dispositions incitant à la haine et à la rancune, alors que d’autres le considèrent comme étant “une voie vers la réconciliation”.
“Cette loi favorise non seulement la reddition des comptes mais aussi prévoit un mécanisme de réconciliation” a-t-il précisé, faisant remarquer qu’il n’y a aucune préséance entre les deux notions et l’objectif ultime étant de dévoiler la vérité.
Dans ce contexte, il a affirmé que l’instance “vérité et dignité” ne constitue pas le substitut de l”appareil judiciaire”. Dilou a indiqué que les questions liées à l’ouverture des archives et leur consultation ont fait l’objet de malentendus, citant à ce propos le livre noir qui contient, selon lui “des informations établies par la police politique”. 121 députés ont voté pour l’examen du projet de loi organique article par article.