Le ministère des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle s’est réjoui de l’arrangement auquel est parvenue la commission des compromis au sein de l’Assemblée nationale constituante à propos de la constitutionnalisation de la justice transitionnelle.
En vertu de ce compromis, l’Etat s’engage à consacrer la justice transitionnelle, à travers l’adoption, prochainement, par l’ANC, d’une loi y afférente. Le ministère estime, mercredi, dans un communiqué, que la constitutionnalisation de la justice transitionnelle confèrerait “un poids constitutionnel” aux droits des victimes des abus du passé.
Ce compromis, ajoute le ministère, permettra, notamment, aux victimes de contraindre leurs bourreaux à rendre des comptes et d’exiger des réparations et des excuses. Il favorisera, aussi, la réforme des institutions de l’Etat, de manière à éviter que pareilles agressions ne se reproduisent et à assoier les bases d’une réconciliation juste et durable.
Le ministère des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle précise que la défense des droits de victimes relèvera des attributions de la Cour constitutionnelle. Les assemblées parlementaires et les gouvernements successifs s’engageront à appliquer ces lois, ajoute le communiqué.