Le mouvement tunisien pour la liberté et la dignité a donné, mardi après-midi, à Tunis, une conférence de presse consacrée à la présentation de la conférence nationale pour la réconciliation qu’il compte organiser le 12 décembre 2013, à Gammarth.
Cette rencontre, placée sous le signe « Tunisie.. Tunisie.. Tunisie », vise « le rétablissement de la confiance et la réconciliation entre les composantes de la société tunisienne, ainsi qu’entre les partis politiques, notamment, après le blocage du dialogue national », a déclaré le vice- président du mouvement et président du comité d’organisation de la conférence nationale, Mohamed Aidi Ghribi qui a assuré que « le pays ne tolérerait plus de tensions ou de discorde ».
De son côté, le coordinateur général du mouvement, Mohamed Gasmi a fait savoir que la conférence nationale pour la réconciliation tend à « adresser des messages de fraternité et de concorde à un moment où les efforts de toutes les forces politiques sont sollicités afin de trouver une issue à la crise », estimant que l’échec marquant le dialogue national « réside dans l’esprit même de ses partenaires, ce qui a donné lieu à une crise qui s’est étendue à l’Assemblée nationale constituante ».
Gasmi, qui voit en la réconciliation « une nouvelle forme de dialogue », a appelé à la « nécessité de changer la méthodologie et les mécanismes du dialogue national en y procédant à davantage de fermeté afin d’en assurer le succès ».
Le secrétaire général du mouvement tunisien, Mohamed Tahar Ilahi a, pour sa part, indiqué que la rencontre vise à « sensibiliser les différents acteurs du paysage politique à la nécessité de retrouver la confiance et à s’unir dans l’intérêt supérieur du pays », ajoutant que partis politiques, instances, organisations nationales, ainsi que le quartette et les trois présidents sont conviés à la conférence.