Le président de l’Assemblée nationale constituante, Mustapha Ben Jaafar, a affirmé que l’avenir de la cause palestinienne était tributaire de la capacité de l’élite politique à surmonter ses divergences pour parvenir à une réconciliation nationale réelle.
S’exprimant, samedi, à l’ouverture du 2e congrès annuel du Centre arabe des recherches et des études politiques qui se tient à Doha sous le thème « la cause palestinienne et l’avenir du projet national palestinien », Ben Jaafar a souligné l’attachement de la Tunisie à soutenir la cause palestinienne et la lutte pour la reconnaissance d’un Etat palestinien à l’intérieur des frontières de 1967 avec Al Qods pour capitale, l’arrêt des colonies, la libération des prisonniers palestiniens et la garantie du droit au retour. Ben Jaafar a indiqué que cette juste cause était au centre d’intérêt des peuples arbres en dépit des tentatives de certains dirigeants de l’instrumentaliser pour renforcer leur légitimité.
Il a ajouté, selon un communiqué de la présidence de l’ANC, que la révolution tunisienne a eu un rôle catalyseur dans la défense de la cause palestinienne. Ben Jaafar a exhorté les parlements à travers le monde à intensifier la pression sur Israël pour qu’il cesse ses pratiques répressives, appelant l’Union parlementaire internationale à soutenir les élus palestiniens incarcérés dans les prisons israéliennes et en premier lieu Marouan Barghouthi, lit-on dans le même communiqué. Ont assisté à ce congrès, l’Emir de l’Etat du Qatar Tamim Ben Hamad Al Thani, le négociateur palestinien en chef Saeb Erekat et le directeur général du Centre arabe des recherches et des études politiques Azmi Bishara.