Suite aux différents articles parus ce jour, sur les sites internet traitant des difficultés financières de Tunisair, la direction générale de Tunisair tient à apporter les précisions suivantes :
Nous rappelons que Tunisair a toujours honoré ses engagements, vis-à-vis de ses fournisseurs locaux et étrangers, de ses bailleurs de fonds et vis-à-vis de son fournisseur d’avions Airbus, dans le cadre du renouvellement de sa flotte.
Il n’est pas nié que Tunisair connaît des difficultés datant de la période post révolution, dues essentiellement au contexte géopolitique du pays. Dans ce contexte la compagnie nationale a élaboré son plan de redressement, depuis décembre 2012, qui est entré en vigueur partiellement début 2013 et qui est, actuellement, en phase de négociation avec les partenaires sociaux dans son volet d’assainissement social.
Des mesures urgentes, ayant obtenu l’accord de l’État, principal actionnaire de la Compagnie n’ont pas encore été concrétisées et restent en vigueur dont notamment l’effacement de la dette vis-à-vis de l’OACA jusqu’au 30 juin 2012.
Bien que le projet de loi de finances 2014 n’ait rien prévu comme mesures de soutien à Tunisair, elle veillera à ce que ce projet soit rectifié, avant son adoption, pour y inscrire le budget nécessaire pour la concrétisation du plan de redressement.
En 2013, l’activité de Tunisair a connu une légère baisse due à une conjoncture extrêmement difficile en matière d’entrées touristiques. En ce qui concerne l’année 2014, une stratégie commerciale a été mise en place pour développer l’activité de la compagnie et consolider sa position de leader dans le transport aérien en Tunisie, grâce à des partenariats stratégiques et l’ouverture de nouvelles lignes principalement sur l’Afrique et l’Amérique du Nord, en phase avec son plan de redressement.
Tunisair, qui fête cette année ses 65 ans d’existence, a connu à travers son histoire des difficultés et les a toujours surmontées grâce à l’effort de son personnel qui fait preuve de compétence et de dévouement pour son entreprise, et également grâce à la confiance de ses clients et du soutien habituel de l’État.