Tunisie – Cameroun : Que prévoit le règlement de la Fifa au sujet des binationaux ?

Depuis le congrès extraordinaire de Fifa à Doha au Qatar, du 19 au 20 octobre 2003, l’instance faitière du football mondial a plusieurs fois modifié ses règlements au sujet des binationaux.

Sur le changement d’association, l’article 18 des statuts de la Fifa stipule que: «Si un joueur possède plusieurs nationalités, en reçoit une nouvelle ou est autorisé à jouer pour plusieurs équipes représentatives en raison de sa nationalité, il peut, une seule fois, obtenir le droit de jouer en match international pour une autre association dont il a la nationalité, conformément aux conditions énumérées ci-après : le joueur n’a pas encore disputé de match international « A » (intégralement ou partiellement) dans le cadre d’une compétition officielle pour l’association dont il relève jusqu’au moment de la demande, et il était déjà au bénéfice de la nationalité qu’il souhaite désormais représenter, au moment de sa première entrée en jeu (intégrale ou partielle) dans un match international d’une compétition officielle ; il n’est pas autorisé à jouer pour sa nouvelle association dans toute compétition à laquelle il a déjà participé pour son ancienne association ».

Par ailleurs : «Si un joueur aligné par son association dans un match international conformément à l’art. 15, al. 2 perd définitivement la nationalité de ce pays sans son consentement ou contre sa volonté en raison d’une décision gouvernementale, il peut demander le droit de jouer pour une autre association dont il a ou a acquis la nationalité. Un joueur ayant le droit de changer d’association conformément aux al. 1 et 2 ci-avant doit adresser une demande écrite et motivée au secrétariat général de la Fifa. La Commission du Statut du Joueur se prononcera sur la demande. La procédure se déroulera conformément au Règlement de la Commission du Statut du Joueur et de la Chambre de Résolution des Litiges. Dès l’instruction de la demande, le joueur n’est plus qualifié pour une équipe représentative jusqu’à ce que sa demande ait été traitée ».

L’article intégral sur Journal du Cameroun