Le remplacement de la cigarette par la cigarette électronique pourrait sauver des millions de vies, ont estimé mardi 12 novembre 2013, à Londres plusieurs intervenants à une conférence internationale sur le sujet, tout en soulignant la nécessité de recherches plus approfondies.
Le docteur Deborah Arnott , directrice générale du groupe de pression anti-tabac Action on Smoking and Health (ASH), a également jugé que les e-cigarettes avaient “un potentiel significatif” parce qu’elles “sont beaucoup moins nocives que les cigarettes traditionnelles” et qu’elles attirent les fumeurs “en premier lieu comme un moyen d’arrêter de fumer”.
“Mais pour le moment, ces produits nécessitent d’être réglementés parce qu’il y a une réelle inquiétude sur le fait que leur innocuité ne soit pas garantie sans réglementation”, a-t-elle dit à l’AFP.
Le développement de l’e-cigarette va plus vite que la science”, a-t-elle mise en garde, estimant que s’il y a des éléments “cancérigènes dans ces e-cigarettes, on ne verra aucun effet immédiatement mais dans 10, 15 ou 20 ans, les gens en mourront”
La consommation des e-cigarettes double chaque année depuis quatre ans avec à l’heure actuelle sept millions de consommateurs en Europe, selon l’organisation de ce sommet.
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