La Coalition de la souveraineté du peuple a affirmé s’en tenir à l’amendement des articles 36 et 79 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale constituante “de manière à ce que une moitié des députés de la Constituante puisse convoquer une séance plénière et que soit abaissé le quorum requis pour la validité des délibérations du bureau de l’assemblée, à titre exceptionnel et uniquement en cas d’absences de députés “.
Dans une déclaration rendue publique mercredi et présentée comme étant “un message au peuple”, la Coalition qualifie de factices ” les contrevérités utilisées sciemment par certains députés, de même que la campagne forcenée menée contre les amendements introduits “, estimant qu’elle dénotent la volonté de leurs auteurs de retarder le processus de transition, de se retourner contre la souveraineté populaire et d’y substituer une fausse légitimité consensuelle, dans une tentative de rétablir le système de l’arbitraire et de la corruption sous de nouvelles appellations “.
Pour la Coalition, les amendements en question ont été rendus nécessaires par les retraits de députés, les absences délibérées et répétitives et aussi ” par la suspension illégale des travaux de l’assemblée”, dans le but ” d’aggraver la situation économique, socialee et sécuritaire”.
La déclaration critique également l’arrêt du Tribunal administratif frappant de nullité les travaux de la commission de sélection des candidatures à l’ISIE, arguant qu’un des juges faisant partie de la composition du Tribunal ” avait manifesté sa partialité politique et son absence de neutralité “, outre que l’arrêt rendu était “entaché de plusieurs vices “.