Tunisie, Crise politique : 15 novembre, date de démission du gouvernement

Des partis politiques participants au dialogue national ont appelé, samedi, le quartette, parrain du dialogue, à accélérer les concertations sur le choix d’une personnalité nationale indépendante pour former un nouveau cabinet et mettre fin au climat d’incertitude prévalant dans le pays.

Réunis au siège d’Al Massar, les partis politiques qui appartiennent, pour la plupart, au Front de salut, estiment que le 15 novembre est la date de démission du gouvernement Larayedh. Dans une déclaration commune, ils exhortent le peuple tunisien, les acteurs politiques et la société civile à se mobiliser pour faire respecter les engagements présentés par le gouvernement le jour du démarrage du dialogue national, le 25 octobre dernier.

Les partis y affirment leur attachement à un dialogue « sérieux » et « fructueux » pour aboutir à des solutions rapides à la crise générale que connaît le pays. Une crise appelée à perdurer et à s’aiguiser, peut on lire dans ce document. Et de souligner « le retour au dialogue n’est possible que lorsque tous les protagonistes politiques se mettent d’accord sur le nom du futur chef du gouvernement.

Les signataires de la déclaration réclament, également, le retrait des amendements introduits sur le texte du règlement intérieur de l’Assemblée nationale constituante (ANC).

Quatorze partis ont signé la déclaration : Le parti des travailleurs, Al Joumhouri, Nidaa Tounès Al Moubadara, Le mouvement tunisien pour la liberté et la dignité, Afek Tounès, Al Massar, Parti des patriotes démocrates unifiés, Le Front national tunisien, Le Parti progressiste populaire, Le Courant populaire, Le Parti républicain maghrébin, Le Mouvement des démocrates socialistes, La Troisième voie.