Les participants à la marche organisée vendredi à Tunis par le parti Ettahrir ont appelé à l’instauration d’un Califat et à adopter la chariaa (loi islamique) comme constitution de la Tunisie.
Les participants ont scandé des slogans hostiles aux dirigeants arabes dénonçant l’ingérance étrangère dans les affaires internes du pays.
La marche avait démarré après la prière de vendredi devant la mosquée Al Fath (centre ville) pour se diriger vers le théâtre municipal de Tunis, au milieu d’un important dispositif de sécurité.
Dans une déclaration à la presse, le porte parole du parti, Ridha Belhaj a critiqué le dialogue national dénonçant les «conspirateurs contre la révolution » qui uvrent, a-t-il dit à limiter le choix entre « mauvais et trés mauvais candidat».
«Les comploteurs n’ont pas de projets d’avenir et s’emploient à favoriser le retour de la dictature à travers la répression et le dénigrement de l’islam. Ridha Belhaj a critiqué les partis censés être islamistes et qui sont loin de l’Islam, a-t-il dit.