Le président du bureau politique du Parti républicain (Al Joumhouri) Ahmed Néjib Chebbi a estimé que le « pays est désormais comme un bateau qui menace de chavirer ».
Toutes les parties sont appelées à résoudre la crise actuelle et à parvenir à des consensus pour sauver la Tunisie, a-t-il soutenu. S’exprimant lors d’une conférence de presse, mercredi, à Tunis, Néjib Chebbi a rappelé que le parti républicain avait proposé Ahmed Mestiri à la primature, assisté par deux adjoints : Mustapha Kamel Nabli et Mohamed Ennaceur et Jalloul Ayed en qualité de ministre d’Etat.
Le but est, a-t- il dit, de former un gouvernement restreint qui bénéficie de la confiance de toutes les parties et qui ne dépend d’aucun parti dès lors qu’il répond aux critères de neutralité, d’intégrité et d’expérience. « L’échec du dialogue, a-t-il avisé, ouvre la voie aux quotas partisans et à une éventuelle prolongation de la transition ». Il en impute la responsabilité à l’absence de confiance entre l’opposition et la Troïka au pouvoir.
Pour lui, Ahmed Mestiri reste la personnalité la plus habilitée à bénéficier de la confiance des deux parties. Sur un autre plan, Néjib Chebbi a relevé que la légitimité du gouvernement actuel ayant pris fin le 23 octobre dernier, « commande nécessairement de le remplacer par un gouvernement de salut national garantissant la neutralité et permettant au pays d’organiser des élections démocratiques et transparentes »