Le taux de prévalence de l’hépatite C en Tunisie est relativement faible variant de 0,4 à 0,7pc alors que celui de l’hépatite B se situe entre 4 et 7pc, selon des statistiques présentées lors des travaux du 37e congrès national de médecine tenu les 25 et 26 octobre 2013 à Tunis à l’initiative de la société tunisienne des sciences médicales.
Dans une intervention présentée, à cette occasion, sur l’épidémiologie des hépatites B et C en Tunisie, Dr. Olfa Bahri a indiqué que sur le plan répartition géographique, le gouvernorat de Béja compte le plus grand nombre de malades atteints d’hépatite, soit une prévalence de 1pc, faisant remarquer que la moyenne d’âge des patients est de 52 ans.
Elle a fait savoir que le risque d’attraper l’hépatite B a diminué ces dernières années grâce au recours à la vaccination depuis 1995. De son côté, Dr Dalila Gargouri, secrétaire général de la société des sciences médicales a déclaré à l’agence TAP que la prévention, le dépistage et le traitement constituent les principaux volets de la prise en charge des hépatites.
La prévention s’effectue notamment, explique-t-elle, dans les milieux à risques. Les participants ont débattu, également, de la grippe, mettant l’accent, notamment, sur l’importance de l’hygiène des mains et de la respiration pour prévenir cette maladie infectieuse très contagieuse.
Ils ont, aussi, souligné l’importance du vaccin antigrippal pour les personnes vulnérables comme les personnes âgées, les femmes enceintes, les enfants et les malades chroniques. Le président de la société tunisienne des sciences médicales, Dr. Chérif Abderaouf a déclaré à la TAP que la vaccination doit idéalement se faire pendant le mois d’octobre car le vaccin est beaucoup moins efficace s’il est administré plus tard.
Il a indiqué que la tenue de ce congrès, dont le thème principal est la dépression, s’inscrit dans le cadre de la formation médicale continue des médecins. Il a, à cet égard, indiqué que 54pc des malades orientées, en 2013, vers l’hôpital psychiatrique Razi souffrent de dépression contre 40pc en 2011. Des tables rondes ont été, également, organisées à cette occasion sur le syndrome coronarien aigu aux urgences, la gynécologie et la pédiatrie.