“La marche qui sera organisée, mercredi, à l’initiative de l’opposition, a été programmée d’avance, à l’occasion de la célébration du 23 octobre, date symbolique qui intervient un an après la fin de la légalité électorale”, a déclaré le secrétaire général du mouvement Nidaa Tounes, membre du Front du Salut, Taieb Baccouche.
A l’issue d’une réunion du Haut Comité Politique du Front du salut, tenue mardi au siège du mouvement Nidaa Tounes, Baccouche a mis l’accent sur la “caractère pacifique” de la marche de mercredi, faisant remarquer que “l’objectif ultime de cette manifestation serait bien de faire réussir le dialogue national”.
“L’organisation de cette marche ne devrait pas être appréhendée autrement”, a-t-il tenu à préciser.
La réunion a été l’occasion de coordonner les positions des partis du front du salut autour du dialogue national, a- t-il révélé, réaffirmant à ce propos la volonté du Haut comité politique du front du salut de faire réussir le dialogue et de veiller à ce que son démarrage soit effectué dans les meilleures conditions de manière à parvenir à une sortie de crise.
La réussite du dialogue national suppose, estime-t-il, l’application de l’initiative du Quartette et le respect des engagements prescrits dans la feuille de route, dont la démission du gouvernement dans un délai n’excédant pas trois semaines à compter du démarrage du dialogue.
Il est impératif d’introduire des modifications sur le texte de la loi portant organisation provisoire des pouvoirs publics, a-t-il suggéré, faisant remarquer que la version actuelle de ce texte ne répond pas aux exigences du dialogue national.
De son côté, le secrétaire général du parti des Travailleurs, porte-parole officiel du Front populaire, Hamma Hammami, a appelé à “ne pas se laisser distraire par les allégations fomentées à propos de la marche de demain”, mettant l’accent sur le rôle déterminant des manifestations pacifiques dans la dynamisation du dialogue national.