Plusieurs blessés de la révolution ont fait part, lundi, au Président de la République provisoire, Mohamed Moncef Marzouki, de leur colère face à ce qu’ils qualifient d’« indifférence dans le traitement de leur dossier », appelant, à « la nécessité d’agir avec célérité pour leur fournir les soins appropriés dans les établissements hospitaliers », selon un communiqué de la présidence de la République.
Reçus, lundi soir, au Palais de Carthage, par le président de la République provisoire, Mohamed Moncef Marzouki, les membres du groupe ont indiqué avoir perdu toute confiance en les responsables, exception faite du président de la République, lit-on dans le même communiqué.
Ces blessés de la révolution ont démenti « avoir touché des indemnisations de la part de l’Etat », soulignant leur attachement à bénéficier de la totalité de leurs droits et en premier lieu des soins appropriés et un redéploiement professionnel adapté.
Selon le même communiqué, le président Marzouki s’est montré totalement compréhensif à l’égard des revendications de ces blessés de la révolution, leur promettant d’« intervenir en leur faveur ». Il a, également, salué les « sacrifices consentis par les martyrs et les blessés de la révolution, ayant permis à la Tunisie de se débarrasser de plusieurs décennies de dictature et de s’engager dans le processus démocratique pour lequel plusieurs générations avaient lutté ».