« Le gouvernement démissionnera une fois l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) créée et la loi électorale et la Constitution adoptées », a déclaré le chef du gouvernement provisoire, Ali Larayedh, lors d’une interview accordée, samedi, à l’Agence de presse Reuters.
« C’est une condition sine qua non pour l’organisation d’élections transparentes, neutres et démocratiques », a-t-il précisé. « Le dialogue national qui devrait démarrer, le 23 octobre, ne manquera pas de contribuer à dissiper les incertitudes qui hypothèquent l’avenir politique du pays », a-t-il expliqué.
« Il n’y a point d’avenir pour le terrorisme en Tunisie. Il ne peut plus se nicher dans le pays. Il se bat dans son agonie », a affirmé Larayedh dans la même interview.
« Nous sommes en train d’éradiquer les dernières poches de terroristes conformément à la loi et dans le respect des droits de l’Homme », a-t-il indiqué, mettant l’accent sur l’impératif de lutter contre les intégristes qui font usage de la violence et du terrorisme et qui portent les armes contre l’Etat et les citoyens.