Deux projets de loi relatifs à l’institution sécuritaire sont à l’étude, a affirmé lundi le chef du gouvernement provisoire Ali Laarayedh. Il s’exprimait à l’hôpital militaire de Tunis où il rendait visite à deux agents de la garde nationale blessés lors des évènements de Gbollat.
Le premier projet de loi, a-t-il précisé, vise à criminaliser toute agression visant les agents de l’ordre, les postes de sécurité ou encore les établissements de souveraineté.
Le deuxième vient réviser la loi n°3 de l’année 1969 réglementant les réunions publiques, cortèges et manifestations pour mieux l’adapter aux objectifs de la révolution, a-t-il soutenu. Le chef du gouvernement provisoire a formé le souhait que la loi sur la couverture sociale des agents de sécurité soit adoptée dans les plus brefs délais.
Il a rappelé les dangers que rencontrent les forces de l’ordre dans leur combat contre le terrorisme sur tout le territoire affirmant le soutien du gouvernement et du peuple tunisien à tous les corps de sécurité.
Concernant l’entretien accordé à l’Agence de presse Reuter où Laarayedh parle de la disposition du gouvernement à démissionner dans moins de trois semaines à compter de la date du démarrage du dialogue national, il a expliqué que l’agence en question, « ne s’est pas trop éloignée du sens voulu mais a supprimé certaines phrases de la déclaration ».
Il a ajouté que le gouvernement actuel est à la disposition des consensus nationaux à condition que toutes les formalités soient réunies pour réussir la prochaine étape »