Le parti du Congrès pour la république (CPR) a fermement dénoncé le “chahut” provoqué lors de la cérémonie d’hommage funèbre à deux membres de la garde nationale à l’Aouina. Pour rappel, les trois présidents ont été contraints de quitter les lieux au milieu d’une tempête de protestations des agents de sécurité et de représentants des syndicats sécuritaires.
« L’incident constitue un grave glissement vers la politisation des institutions sécuritaires sous couvert de l’action syndicale. Il constitue une source de déstabilisation des efforts des forces de sécurité et de l’armée dans leur lutte contre le terrorisme », s’indigne le CPR dans une déclaration publiée samedi.
Le parti appelle à des mesures judiciaires et administratives contre les protestataires qui, relève-t-on, ont utilisé l’action syndicale à des fins politiques. Dans sa déclaration, le CPR condamne l’attaque terroriste qui a visé des agents de la Garde nationale à Gbollat ( Béja), faisant deux morts et un blessé.