Tunisie – Fusillade à Béja : Réactions

Plusieurs partis politiques ont condamné, vendredi, l’attaque terroriste qui a visé des agents de la Garde nationale, jeudi, à Gbollat, dans le gouvernorat Béja. Cet acte, perpétré par un groupe armé, a fait deux morts et un blessé.

Il s’agit du lieutenant Mahmoud Ferchichi de la localité d’El Aroussa, à Siliana, et du sergent Karim Hamdi de Jendouba.

Le parti Al-Massar a, dans une déclaration, exprimé son entière solidarité avec les forces de l’ordre qui luttent contre les poches du terrorisme, malgré les faibles moyens dont ils disposent, imputant au gouvernement la détérioration de la situation sécuritaire dans le pays, ce qui a conduit aux assassinats politiques et la recrudescence des actes terroristes.

Al-Massar appelle à l’urgence de former un cabinet de compétences apolitiques qui aura la charge de rétablir la sécurité, en mettant en place un plan de lutte contre le terrorisme.

De son côté, le parti Al-Qotb estime que l’échec du gouvernement Larayedh dans la lutte contre les groupes terroristes atteste de l’urgence de la formation d’un gouvernement de salut national, exempt de toute implication avec le terrorisme, d’autant que la situation sécuritaire, économique et sociale du pays est catastrophique.

Pour sa part, le parti Al-Aridha Al-Chaabia (courant de la réforme nationale) considère que la lutte contre le terrorisme est désormais une priorité nationale, eu égard à la multiplication des actes terroristes.

Il appelle à hâter les travaux du Dialogue national et à appliquer la feuille de route proposée par le Quartette des médiateurs parrainant le dialogue, dans le but de former un nouveau gouvernement qui aura pour priorité la lutte contre le terrorisme et la réanimation de l’économie nationale. Pour sa part, le Parti de l’Union patriotique libre condamne cet acte terroriste odieux et appelle le ministère de l’Intérieur et les parties intervenantes à garantir une protection juridique aux forces de la sécurité intérieure et à mettre à leur disposition tous les moyens nécessaires.

De son côté, le mouvement démocratique pour l’Edification et la Réforme estime que la lenteur du processus de transition démocratique en Tunisie a entraîné la prolifération de nombreux phénomènes. Par ailleurs, il exhorte les politiques à éviter de perdre davantage de temps et à faire des concessions en vue de parvenir rapidement au consensus.