La séance préparatoire du dialogue national pour la journée de mardi doit se pencher sur l’établissement du calendrier du dialogue et prévoit le démarrage du débat autour de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), a confié, le bâtonnier des avocats et porte-parole officiel du dialogue national Mohamed Fadhel Mahfoudh, à l’Agence TAP.
A cet égard, il a expliqué que la question de l’ISIE a été inscrite à l’ordre du jour du dialogue, à la suite de la décision du tribunal administratif de suspendre les travaux de la Commission de sélection des candidatures à l’ISIE. Revenant sur la réunion de lundi, Mohamed Fadhel Mahfoudh a rappelé que cette séance a permis d’examiner un ensemble de questions liées notamment à la fixation d’une date-butoir pour la signature du document de la feuille de route et d’un délai de rigueur pour que les partis politiques rejoignent les séances préparatoires.
Cette réunion, a-t-il ajouté, s’est penchée, également, sur la date de fin des réunions préparatoires qui devront prendre fin probablement, jeudi ou vendredi, faisant remarquer que la première séance de dialogue devrait, ainsi, démarré, en fin de la semaine. La séance de mardi, a-t-il poursuivi, a, aussi, offert l’occasion d’examiner les moyens d’aplanir les difficultés inhérentes à l’application de la feuille de route, soulignant que plusieurs autres questions ont été évoquées, dont la Loi portant organisation provisoire des pouvoirs publics et la commission de compromis issue de l’Assemblée nationale constituante.
Le bâtonnier a saisi l’occasion pour se féliciter du climat positif qui a présidé les travaux de la séance de dialogue de lundi, faisant remarquer que tous les signataires de la feuille de route ont rejoint la table de dialogue, forts d’une volonté de mettre en application ce document.
Des dirigeants de 21 partis avaient signé, samedi dernier, la feuille de route proposée par le quartet, après une légère modification du texte initial. Les représentants du Congrès pour la République (CPR), du Parti de la réforme et du développement) et du Courant Al-Mahaba) avaient refusé de signer ce document.