L’ambassadeur des Etats-Unis à Tunis, Jacob Walles, a eu, mercredi et jeudi, des entretiens avec les principaux protagonistes de la scène politique nationale.
Reçu, jeudi à Montplaisir, par le président du Mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, Jacob Walles a discuté avec ce dernier des difficultés auxquelles fait face l’expérience de la transition tunisienne. Selon un communiqué rendu public sur le site web d’Ennahdha, cet entretien s’est déroulé en présence du secrétaire général du mouvement, Hamadi Jebali, et du membre du conseil de la Choura et ancien ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem.
Pour sa part, le président du Mouvement Nidaa Tounes, Béji Caid Essebsi, a accueilli, mercredi, aux Berges du Lac, le diplomate américain. La rencontre a permis de dresser un état des lieux de la situation sur la scène nationale aux plans politique, économique et social et offert l’occasion d’examiner les moyens de soutenir la transition démocratique en cette phase délicate. Selon le site web de Nidaa Tounes, la rencontre s’est déroulée en présence de Mohsen Marzouk, membre du bureau exécutif du Mouvement.
Jacob Walles a, également, eu, mercredi, un entretien, avec le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Houcine Abbassi.
D’après une source syndicale, la rencontre a porté sur l’évolution de la situation sur la scène politique ainsi que sur le rôle du Quartet (UGTT, UTICA, LTDH, Ordre des avocats) et plus particulièrement l’Organisation syndicale dans le processus du dialogue national.
Ces entretiens interviennent à l’heure où l’UGTT impute à la Troïka et tout particulièrement à Ennahdha la responsabilité de l’échec de l’initiative du Quartet, ce parti ayant signifié « une acceptation partielle qui n’est pas assortie d’engagement total ou explicite vis-à-vis des différents points de l’initiative ».
Réunie, lundi dernier, la commission administrative de l’UGTT avait appelé à la mobilisation autour de cette initiative à travers l’organisation de marches pacifiques dans les différentes régions du pays, en coordination avec les différents partenaires de la société civile.