Tunisie : Rassemblement du Front populaire pour réclamer la vérité sur l’assassinat de Belaid et de Brahmi

Les partisans du Front populaire se sont rassemblés de nouveau ce mercredi avenue Habib Bourguiba à Tunis pour réclamer la vérité sur les commanditaires des assassinats du secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifié Chokri Belaid (6 février) et du coordinateur général du Courant populaire Mohamed Brahmi (25 juillet).

Lors de ce rassemblement organisé chaque mercredi, les partisans du Front populaire ont réclamé la chute du gouvernement et le parachèvement de la phase de transition et exigé le jugement des coupables.

Les manifestants ont tenu le mouvement Ennahdha pour responsable du climat politique et social délétère que connaît le pays.

Le conseil des secrétaires du Front populaire réuni mardi avait appelé, la veille dans un communiqué, à un rassemblement pacifique mercredi 2 octobre 2013 devant le ministère de l’Intérieur pour demander à ce que toute la lumière soit faite sur l’assassinat de Belaid et Brahmi.

Ce rassemblement devrait ensuite se déplacer à la Kasbah où siège le gouvernement. Dans ce même communiqué, le conseil appellait les instances du front populaire à l’échelle régionale et locale à participer activement à tous les mouvements de protestation qui seront organisés à l’initiative du quartet parrainant le dialogue.

Le conseil souligne également la nécessité d’assurer la coordination entre les députés dissidents et les organisations parrainant le dialogue afin de réussir les mouvements de protestation et exiger la démission du gouvernement. Le conseil des secrétaires du front populaire réaffirme son attachement à l’initiative du quartet (Ugtt, Utica, Ltdh, Ordre des avocats), en tant que « solution appropriée pour surmonter la crise actuelle », tenant la Troïka et en particulier Ennadhda pour responsables de l’échec des efforts en faveur d’un dialogue national pour une sortie de crise.

Le conseil affirme son soutien total au quartet face aux campagnes de dénigrement menées contre les dirigeants des organisations nationales.