“La reprise des travaux de l’assemblée nationale constituante (ANC) avant la tenue de la première séance plénière constitue une violation des engagements vis à vis de la feuille de route, par les partis représentés au sein de l’ANC”, ont indiqué les députés dissidents. Ils ont affirmé, dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion hier mardi, que “l’ANC ne représente plus la volonté du peuple et s’est transformée en une structure gouvernementale, ajoutant que “toutes ses décisions et activités sont nulles et illégitimes”.
Les députés dissidents déplorent ce qu’ils qualifient de “refus de la troika et à leur tête le mouvement Ennahdha de la feuille de route proposée par le quartette parrainant le dialogue, qui a été unanimement acceptée par les partis et les organisations nationales.
Dans ce communiqué, les députés ont réclamé la démission du gouvernement et ont imputé sa responsabilité dans l’assassinat du martyr Mohamed Brahmi. “Les députés dissidents ont loué les efforts déployés par le quartette pour faire sortir le pays de la crise actuelle, exprimant leur soutien indéfectible aux initiatives de la commission administrative de l’UGTT“.
Par ailleurs, les députés dissidents ont dénoncé “les menaces proférées à l’encontre du secrétaire général de l’UGTT par les partisans d’Ennahdha via les réseaux sociaux”.