L’Instance provisoire de l’ordre judiciaire indique, dans une déclaration rendue publique, mardi, que le mouvement dans le corps de la magistrature opéré le 13 septembre, a concerné 781 juges, toutes catégories confondues et nécessité près de deux mois d’efforts menés dans des conditions difficiles, faute de local et moyens suffisants.
“Nous sommes la première instance à majorité élue dans l’histoire de la justice tunisienne, avec pour mission de superviser la justice judiciaire et l’évolution du parcours des magistrats, l’objectif étant de fournir les garanties suffisantes pour l’avènement d’un pouvoir judiciaire indépendant”, souligne-t-on dans cette déclaration.
L’instance fait, par ailleurs, état d’un certain déficit en magistrats, en particulier, les magistrats de première et de deuxième classe habilités à occuper des postes fonctionnels, ce qui, relève-t-elle, a nécessité le recours au mécanisme de chargés de mission. Ce à quoi s’ajoute, la grande difficulté à affecter des juges aux juridictions des régions de l’intérieur pour des raisons de manque d’effectif, précise l’instance.