Khmaies Ksila, élu dissident de l’assemblée nationale constituante (ANC) qui s’était retiré de l’ANC avec une soixantaine de ses pairs après l’assassinat de leur collègue Mohamed Brahmi le 25 juillet dernier, a indiqué que le retour à l’ANC ne se fera que pour aider le pays à sortir de la crise. ”toute éventuelle reprise des activités ne se fera que sur la base d’un consensus qui sera réalisé en dehors de l’ANC”, a-t-il ajouté.
Dans une déclaration a l’agence TAP, Ksila a affirmé que les élus dissidents ne sont pas prêts à travailler selon l’organisation actuelle des pouvoirs publics et du règlement intérieur qui régi l’ANC, soulignant qu’ils ne reprendront leur fonction que pour trois ou quatre séances sans plus.
Ces séances de l’ANC doivent être consacrées au vote sur des consensus, en dehors de l’ANC et avec la participation de toutes les forces politiques, sociales et civiles pour l’adoption de la Constitution, de la loi électorale qui doit être équitable et opposable à tous avec une date fixe et la mise en place d’une instance réellement indépendante en charge de l’organisation des élections.
Khmaies Ksila, a appelé le mouvement Ennahdha, principale composante de la Troika au pouvoir, à ”faire preuve de courage politique, à accepter la démission du gouvernement et à entamer des négociations avec la personnalité indépendante choisie par consensus qui aura la tâche de former une nouveau gouvernement de compétences en dehors des partis politiques”.