La conjoncture politique dans le pays et ses incidences sur la rentrée scolaire, est le thème de la conférence de presse donnée samedi, au siège du syndicat national des journalistes tunisiens, par l’organisation tunisienne pour la défense de l’élève.Le président de l’organisation créée en 2012, Mohamed Amine Krifi a qualifié de « défavorable » le contexte de la rentrée 2013/2014. Il a pointé la situation politique prévalant en Tunisie et la démission du ministre de l’éducation.
M. Krifi s’est interrogé sur l’utilité du mouvement opéré dans le corps des commissaires régionaux à l’éducation, à quelques jours seulement de la rentrée. Il a également, noté que les travaux de réfection dans plusieurs établissements éducatifs, n’ont pas été encore achevés.
Ahmed Mehaouek, du syndicat général de l’enseignement secondaire, a, pour sa part, évoqué la pénurie d’enseignants, en particulier à l’intérieur du pays.
Le syndicaliste, a ensuite abordé les défaillances au niveau des mouvements de mutation, expliquant que près de 5000 demandes de cas humains ( rapprochement de conjoints, dossier médical) restent sans réponse.
M. Mehaouak a soulevé les problèmes d’hygiène dans les établissements éducatifs et les lourdes charges ressenties par les parents avec la hausse des prix des fournitures scolaires. Chaque ménage dépense, en moyenne 300 dinars par enfant, a–t-il dit.
Autant de facteurs pouvant expliquer les 100 mille cas d’abandon scolaire enregistrés dans les différents établissements éducatifs, déplore le syndicaliste.