L’institution sécuritaire s’est placée à un cran de son niveau d’alerte le plus élevé après la décision de classer Ansar Charia comme organisation terroriste, selon le secrétaire général adjoint du Syndicat de la sûreté républicaine, Moez Dabbabi.
Ce dernier a mis l’accent, jeudi, dans une déclaration à l’agence TAP, en marge de la conférence de presse organisée à Tunis par son syndicat, sur la nécessité de ne pas prendre à la légère la conduite à suivre vis-à-vis de n’importe quelle organisation terroriste.
L’état d’alerte a été maintenu ces derniers temps à un niveau élevé mais jamais autant que lorsque le groupe Ansar Charia a été déclaré organisation terroriste, a-t-il ajouté, n’écartant pas l’éventualité de nouvelles opérations terroristes de cette mouvance.
La situation commande davantage de vigilance, d’anticipation et de prudence, sans compter le renforcement de la cohésion des personnels sécuritaires, a-t-il encore déclaré, appelant à la mobilisation de tout le potentiel matériel et humain disponible pour circonscrire au plus vite ce phénomène.
Pour Dabbabi, ce niveau d’alerte élevé est “normal” après les efforts déployés par les diverses unités de lutte contre le terrorisme qui, a-t-il rappelé, ont réussi à arrêter un grand nombre de dirigeants d’Ansar Charia.