Aucun accord sur la nomination de BCE à la présidence de la République

Le secrétaire général du mouvement Nidaa Tounes, Taieb Baccouche, a nié les informations selon lesquelles un accord a été conclu entre les différents acteurs politiques, au cours des négociations pour la sortie de crise, pour proposer la candidature de Béji Caid Essebsi, président du Mouvement Nidaa Tounes, à la présidence de la République, jusqu’à la tenue des prochaines élections.

“Ces informations sont infondées“, a-t-il dit, relevant qu’ “il s’agissait simplement de rumeurs”. Il a affirmé, mercredi, dans une déclaration aux médias, au siège du parti, qu’il n’y a eu aucun rapprochement, ni lien ou coordination avec le Parti de l’Union patriotique libre (UPL) sur “la nomination de Béji Caid Essebsi, à la présidence de la république”, indiquant qu’il s’agissait d’une proposition de l’UPL, qui n’a pas été précédée d’un accord entre les deux partis.

Baccouche a réaffirmé le soutien de Nidaa Tounes à l’initiative de l’Union générale des Travailleurs tunisiens (UGTT), faisant état “des positions contradictoires du mouvement Ennahdha et des déclarations ambigus de ses dirigeants, qui ont abouti au blocage du dialogue national”.

S’agissant de la classification de la mouvance Ansar Achariaa, parmi les groupes terroristes, Baccouche a mis l’accent sur l’impératif d’appliquer la loi, d’arrêter et de poursuivre en justice les responsables des actes criminels qui avaient menacé le pays de guerre civile, rappelant que les deux gouvernements transitoires, actuel et précédent, “avaient sciemment ignorés ce mouvement” durant une longue période”.

Le secrétaire général du mouvement Nidaa Tounes a précisé que la réunion qui se tiendra aujourd’hui avec l’UGTT et les organisations parrainant le dialogue, sera consacrée à la coordination des efforts, en vue de poursuivre la pression pacifique.