Tunise – Crise politique : Sans Ennahdha, la Tunisie sera à feu et à sang, selon Ghannouchi

Le secrétaire général du Courant démocratique, Mohamed Abbou a déclaré dans un entretien accordé au journal “Assarih” après la rencontre de Rached Ghannouchi et Béji Caid Essebssi à Paris: “ça sent l’accord secret entre les deux hommes”. Si “certains accords se concluent dans l’ombre” comme il l’a précisé, ceux qui tentent de trouver des issues de secours à la classe dirigeante et à l’opposition en cette phase de transition démocratique se sont conclus en grande partie au Bristol; un superbe palace parisien en présence d’Ameur Larryedh, Souheil Ghannouchi, Slim Riahi et Nabil Karoui.

Rached Ghannouchi (RG), le temps d’un thé d’un peut plus de 3 heures à Paris et 1h15 d’antenne sur le petit écran des Tunisiens via Nessma Tv, a mélangé les cartes, redistribué le jeu et gagné une énième nouvelle vie pour son parti politique qui a été sérieusement mis à mal par les liquidations de militants politiques, le terrorisme, la contestation sociale, la pression de la rue, l’échec économique, la fragilisation de ces propres partenaires politiques au pouvoir que sont les partis Ettakatol et CPR.

Rached Ghannouchi a prouvé hier sur Nessma Tv qu’il était un islamiste mais surtout un politique jusqu’au bout des ongles.

Il a parlé le dialecte tunisien, s’est laissé aller à des pointes d’humour, s’est voulu rassembleur, maternalisant et conciliant tout en ne perdant pas de vue l’essentiel : sans Ennahdha, le pays sera à feu et à sang et le parti ne lâchera pas les Ligues de Protection de la Révolution (LPR).

La suite de l’article sur WMC