Cinq membres du mouvement “Tamarrod” sont entrés, samedi, en grève de la faim. Il s’agit de Monoem Mejri, Seifeddine Arfaoui, Jihed Ben Haj Amor, Salima Ferchichi et Bassem Abbassi.
Dans une déclaration à l’Agence TAP, Souheil Bayoudh, membre du mouvement, estime que la grève de la faim est une forme d’escalade. Elle traduit, a-t-il dit, notre attachement à nos revendications qui consistent en la dissolution de l’Assemblée nationale constituante et toutes les institutions qui en émanent.
Il a, également, dénoncé les tentatives visant à lever, par la force, le « sit-in du départ » à la Place du Bardo, par ce qu’il a qualifiée de « police parallèle ». Dans une déclaration rendue publique, samedi, le mouvement Tamarrod affirme que sa présence en tant que représentant de la société civile au sein du Front de salut aux côtés d’autres associations, organisations et partis politiques n’est que l’expression de sa détermination à faire sortir la Tunisie de cette crise.
Tamarrod affirme qu’il ne permettrait à aucune partie de récupérer les revendications du peuple et qu’il oeuvrera activement pour maintenir ces revendications et poursuivre les concertations avec toutes les forces vives afin de parvenir à des solutions rapides et efficaces pour sauver le pays, lit-on dans le communiqué.
Le mouvement souligne sa détermination à continuer la campagne de la signature de la pétition pour la dissolution de l’ANC ainsi que le sit-in Place du Bardo et dans toutes les délégations et les gouvernorats de la Tunisie, appelant les Tunisiens à être solidaires contre la violence sous toutes ses formes.