Le militant du Front populaire et membre du comité régional du Parti des travailleurs de Kébili, Hédi Bouazizi, a indiqué qu’il a présenté, lundi matin, une requête au procureur de la République près le tribunal de première instance de la région, après avoir reçu des menaces, à la suite des protestations organisées par le Front populaire après l’assassinat du martyr Mohamed Brahmi.
Dans une déclaration au correspondant de l’agence TAP il a indiqué qu’il “avait présenté aux autorités sécuritaire, jeudi 1er août 2013, un communiqué indiquant qu’il avait trouvé, mardi 30 juillet 2013, une lettre de menaces de mort qui lui était adressée, placée sous la porte du local de l’inspection de l’enseignement dans la région où il travaille pour le menacer de mort s’il continue à participer aux mouvements de protestation”.
Dans ce sens, le militant politique de gauche a indiqué qu’un accord avait été établi avec les membres de son parti, pour s’adresser aux autorités sécuritaires qui lui ont demandé, de leur côté de s’adresser au procureur de la République, en vue de présenter une requête, surtout que quatre des cadres du parti des travailleurs avait reçu des messages similaires.