La coordination nationale indépendante de la justice transitionnelle a considéré que “le gouvernement a échoué dans la gestion de la période transitoire et n’est plus capable d’assumer la responsabilité politique et civile de la garantie de la sécurité de la nation et des citoyens”, appelant le gouvernement à”présenter sa démission en vue d’épargner l’effusion de sang et mettre fin au climat de tension qui prévaut dans le pays”.
Elle a affirmé, dans un communiqué publié samedi, qu’elle a adopté la position de l’UGTT, qui a appelé à la formation d’un gouvernement de compétences et la limitation de la mission de l’Assemblée Nationale Constituante à l’élaboration de la constitution et ce dans un délai bien précis, tout en s’appuyant sur les experts dans ce domaine, outre la promulgation des lois électorales et de la justice transitionnelle.
Elle a proposé, à ce propos, de revenir à l’ancienne ISIE pour superviser les prochaines élections. La coordination a dénoncé la violence, tout en annoncant son adhésion à tous les mouvements légitimes pour sauver le pays.
Elle a demandé de garantir l’indépendance de la justice et d’instaurer une justice transitionnelle non vendicative, éloignée de toute exploitation partisane, tout en incluant “les assassinats politiques, les opérations de terrorisme et les graves atteintes aux droits de l’homme avant, pendant et après la révolution dans cette justice transitionnelle”.
Elle a enfin, proposé la constitution d’une commission indépendante et impartiale pour superviser le processus de la justice transitionnelle.