L’Union patriotique libre appelle à la formation d’un «gouvernement de consensus»

Le parti de l’Union patriotique libre (UPL) a appelé à la « dissolution du gouvernement actuel et à la constitution d’un gouvernement de consensus, tout en gardant l’Assemblée nationale constituante (ANC) afin qu’elle s’acquitte de sa mission dans un délais ne dépassant pas le 23 octobre 2013 ».

S’exprimant lors d’une conférence de presse, donnée jeudi, à Tunis, le vice-président du parti, Ahmed Kdidi a souligné la nécessité de briser la bipolarité islamique et laïque, appelant à la « suspension de tous les conflits idéologiques et politiques, compte tenu de la situation actuelle en tunisie et d’éviter le scénario égyptien ».

M. Kdidi a, notamment, lancé un appel à toutes les forces indépendantes pour se joindre à l’UPL et redoubler d’efforts pour satisfaire les revendications du peuple tunisien et faire valoir l’intérêt suprême de la patrie pour sortir de la crise avec le moindre dégât.

De son côté, le porte-parole officiel du parti, a fait savoir que l’UPL « soutient le mouvement populaire au Bardo et les revendications qui concordent avec ses objectifs », estimant que « le sit-in du Bardo est le résultat naturel des récents évènements survenus dans le pays» dont l’assassinat de Mohamed Brahmi et les actes terroristes au Mont Chaâmbi.

Le secrétaire général du parti, Souheil Alouni a appelé le président de la République à présenter sa démission car, a-t-il dit « il n’a pas su mener à bien sa mission en tant que chef suprême des forces armées et responsable des renseignements militaires, et garant du renforcement des relations exterieures de la tunisie.

Il a fait part de son étonnement du fait que la présidence de la République “n’ait pas examiné la situation au mont Chaâmbi avec les responsables algériens”.