Tunisie : Régression des ventes de la STIP

Les ventes de la Société tunisienne des industries pneumatiques (STIP) ont régressé aussi bien sur le marché local qu’international, selon les données présentées, lundi, par les responsables de la société, à l’occasion de la visite du ministre de l’industrie M. Mehdi Jomaa, au site de la STIP à Msaken (gouvernorat de Sousse).

Les mêmes indicateurs présentés, à cette occasion, révèlent que la société, créée en 1980, n’exploite, actuellement, que 50% de sa capacité de production. Le commerce parallèle des pneus figure parmi les principales entraves à l’activité et au rendement de la société, dont l’Etat avait annoncé, en avril 2010, la vente de 51 à 59% des titres (part de l’Etat).

D’après les mêmes données, le chiffre d’affaires de la STIP qui dispose d’une unité à Msaken (gouvernorat de Sousse) et d’une autre à Menzel Bourguiba (gouvernorat de Bizerte) s’est établi à près de 49 millions de dinars en 2012. Le ministre a appelé le personnel de la STIP à élaborer un plan d’action industriel et financier visant à dynamiser l’activité de la société, mettant l’accent sur la responsabilité du gouvernement provisoire dans la gestion et le soutien des entreprises publiques, conformément aux règles de la concurrence.

Spécialisée dans la fabrication et la commercialisation des pneus, la STIP est détenue à hauteur de 51,59% par l’Etat, 30% par des privés étrangers et 18,41% sous forme d’autres participations privées.

Lors de sa visite M. Jomaa s’est rendu au technopole de Sousse où il a pris connaissance de ses différentes composantes dont, le pôle technologique spécialisé en mécatronique, électronique et mécanique et l’espace d’accompagnement aux services d’offshoring. Il a également assisté aux travaux de l’assemblée générale ordinaire du cluster spécialisé en mécatronique, implanté dans le technopole de Sousse. Crée en Mars 2012 à l’initiative du pôle de compétitivité de Sousse et l’Agence française de développement (AFD), le cluster regroupe 30 entreprises spécialisées dans le développement technologique, la formation, le recyclage et l’accompagnement à l’accès aux marchés extérieurs.