Les moyens mis en uvre par l’Union Africaine pour soutenir le peuple tunisien et appuyer le gouvernement pour mettre en place des institutions démocratiques, étaient au centre de la rencontre tenue, mardi, entre le ministre de la Justice, Nadhir Ben Ammou, et le Groupe des Sages de l’UA, au siège du ministère de la justice.
Le membre du Groupe des Sages de l’UA, Mary-Chinery-Hesse, a indiqué que l’Afrique suit avec un intérêt particulier ce qui se passe en Tunisie, étant donné que « la réussite de l’expérience de transition aura des répercussions positives sur tous les pays du continent », considérant encore que « la Tunisie était le premier pays à donner l’exemple à tous les autres pays du continent africain ».
Lors de cette rencontre, les deux parties ont abordé nombre de questions relatives à la transition démocratique, à la rédaction de la Constitution et à l’échéance électorale à venir, appelant de ce fait à rééditer l’expérience électorale d’octobre 2011, qu’ils considèrent comme une réussite. De son côté, le ministre de la Justice a exprimé sa confiance en la sagesse des citoyens et des politiques tunisiens pour passer de l’étape transitoire à l’étape de l’instauration des institutions permanentes en Tunisie.
Ben Ammou a également souligné que la Tunisie est en train de rédiger une Constitution qui protège et consolide les acquis du passé, indiquant que le plus important reste le degré d’application de la Constitution. Rappelons que le Groupe des Sages est une instance consultative rattachée à l’Union Africaine chargée de présenter des consultations au conseil de la paix et de la sécurité concernant les questions relatives à la prévention et à la gestion des conflits.