« Projet d’organisation des ondes en Tunisie », thème d’une journée de consultation sur les fréquences

Le siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a abrité, jeudi, une journée de consultation sur les fréquences. Cette journée se tient à l’initiative du Syndicat tunisien des radios libres (STRL), en collaboration avec l’Office national de télédiffusion (ONT) et avec la participation des représentants des bureaux de l’association internationale des radios associatives du Maghreb, de France et du Canada, ainsi que du représentant des radios libres d’Afrique et des acteurs de la presse radiophonique de Tunisie.

Le chef du service des affaires juridiques de l’ONT, Samir Hadj Mansour, a mis l’accent, dans une allocution, sur les missions assignées à l’office, notamment celle de traiter avec les structures et les institutions du secteur sur la base de normes juridiques déterminées. Il s’agit, entre autres structures, comme il l’a rappelé, de l’Agence nationale des fréquences (ANF) et de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA), du fait que cette dernière est l’organe chargé de délivrer les autorisations aux radios libres que l’ONT se chargera de valider en second ressort, en attribuant à ces radios des fréquences pour émettre dans la zone géographique fixée par l’autorisation. Samir Hadj Mansour a ajouté que l’actuelle journée placée sous le thème :

« Projet d’organisation des ondes en Tunisie », constitue une occasion pour s’enquérir des préoccupations des gens du secteur et de clarifier certaines questions techniques relatives, notamment, aux fréquences et au domaine de diffusion et une opportunité pour « s’ouvrir à des expériences internationales ».

Il a, par ailleurs, indiqué que l’ensemble des propositions faites seront étudiées et transmises aux parties concernées pour les inclure dans le « Projet d’organisation des ondes en Tunisie ». Créé le 1er février 1993, l’Office national de télédiffusion est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière et placé sous la tutelle du ministère des Technologies de l’information et de la communication.