Signes, signes pas, si tu ne signes pas, tu disparaitras, car la file d’attente est derrière toi. Elle est longue et les candidats se tiennent en ronds tout prêts à se remettre au pas, sur le marché des acheteurs investisseurs dans l’investiture suprême…N’est ce pas ainsi que font les petites marionnettes ?…
Je veux bien signer, mais si je signe, je ferais comme les marionnettes, seulement un petit tour et je m’en vais …
Sautes, sautes marionnette, profil bas, les mains aux côtés, ou tu ne recommenceras point…
Je veux bien sauter mais que diront mes électeurs lorsqu’ils verront que de ma chaumière, je n’ai pas été une lumière, ainsi soumis à mes maîtres chanteurs, piètre parleur, sans argumentaires
Danse, danse petite marionnette, autour de toi, il n’y a que des girouettes et si tu signes, nous ferons danser tes citoyens comme des ours avec des musettes
Hélas, attendons nous à ce que le chant « céleste » d’une présidence convoitée, attendue et voulue fasse danser les consciences de certaines leaders politiques de longue date et d’autres qui ont sorti le grand jeu après la révolution complot pour parler de droit, de valeurs universelles et de démocratie. Attendons nous à ce que les marionnettes de la politique, les décideurs publics et ceux qui tiennent en main la destinée nationale, ne sachent pas dire non à la plus grande comédie démocratique jamais jouée de tous les temps, celle d’une constitution, manipulée, falsifiée et dénaturée. Nomane El Fehri, Député Al Joumhouri, l’a déclaré, il y a tout juste un jour sur business news…Samia Abbou et d’autres l’ont déclaré bien avant…
Eh oui, la présidence tunisienne est mise aux enchères… Moncef El Marzouki aurait même reçu un émissaire de l’autre présidence. La présidence ghannouchienne de la Tunisie pour l’inciter à parapher la constitution avec une promesse, celle de rectifier les articles qui poseraient problème. Comme si nous pouvions encore croire en les promesses tenues par un certain Rached El Ghannouchi…par le grand marionnettiste qu’est ce pur produit du mouvement des « Ikhouan ».
Moncef Marzouki signera-t-il la constitution piège ? Sa peur d’être « dégagé » l’inciterait-elle à le faire ou son souci de préserver son statut de «droit-hommiste » l’emportera-t-il sur sa convoitise du pouvoir ?
Et les autres, les Nejib Chebbi, Mustapha Ben Jaafar et Béji Caïd Essebssi accepteraient-ils de remplacer vite fait M.M et de compromettre le futur de la Tunisie par une constitution ikhouania ?
Aux dernières nouvelles et de source sûre de Nida Tounes, BCE n’acceptera d’être Président que par un passage aux urnes, quant aux autres…
En fait, pouvons-nous espérer trouver en Tunisie un Abdel Fattah al-Sissi qui aura une haute estime de lui-même, un sens profond du patriotisme et du devoir envers la Nation pour préserver la civilité de l’Etat et le modèle tunisien épargnant au pays conflits et jeux d’intérêts ?
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