
L’accent a été mis sur la nécessité de veiller à ce que les dispositions relatives à l’exercice de la liberté d’expression, d’opinion et d’information soient garanties et n’affectent pas la substance des libertés, a indiqué Laabidi à l’Agence TAP à l’issue de la réunion, faisant remarquer que le responsable international a proposé à cet effet de regrouper ces dispositions dans un article unique (art.48) afin d’éviter d’éventuelles redondances.
La désignation des membres de l’instance de régulation prévue dans le texte de la Constitution ne doit pas être l’apanage de l’ANC mais plutôt le fruit d’une vaste concertation entre les structures professionnelles et la société civile, a-t-il proposé, affirmant que que l’objectif est de garantir un surcroît de neutralité, d’indépendance et de confiance envers cette autorité.
Il est nécessaire de mettre en place des instances de médiation entre les médias et le public qui veillent à consacrer la liberté et le respect dans les pratiques médiatiques, a-t-il encore insisté.
L’ANC demeure toujours ouverte aux initiatives nationales et internationales tendant à perfectionner le texte du projet de Constitution, pourvu que cette oeuvre ne soit plus contraire à l’autorité souveraine de cette institution, a tenu à préciser Laabidi. Les représentants des bureaux de l’UNESCO et du PNUD à Tunis ont assisté à cette réunion.




