Lorsque ceux et celles qui ont été élus par un peuple bousculé, désorienté, dérouté suite à une «révolution» à la hollywoodienne fabriquée aux States et exécutée en partie par le Qatar. Lorsque les jeunes idéalistes qui sont descendus dans la rue défendre leur droit au travail, à la dignité et à la liberté d’expression sont manipulés par une gauche têtue et obtus, infiltrée qui s’est mise au service d’une cause qui n’est pas la sienne et s’est investie à mort pour l’élection d’une constituante, un projet dénué de tout sens dans une Tunisie dotée d’une constitution depuis le 19ème siècle et d’une autre datant de 1959, il faut s’attendre à tout y compris à une chambre de députés qui ressemble dans sa composition, dépassements, aberrations et absurdités au film «vol au-dessus d’un nid de coucou».
Ainsi, outre nombre d’élus limités, intéressés, opportunistes, il y en a qui fraudent, d’autres qui se bagarrent et se donnent en spectacle devant les caméras et d’autres qui se croient au-dessus des lois.
Ceux-là mêmes qui sont en train de rédiger le texte final qui fixe l’organisation et le fonctionnement de l’Etat. Cette constitution qui unit et régit l’ensemble des rapports entre gouvernants et gouvernés et protège les droits et les libertés des citoyens contre les abus de pouvoir potentiels des titulaires des pouvoirs et qui n’est même pas respectée par ceux qui veillent à sa rédaction. Comment avoir confiance en ces constituants ?
Dans pareil contexte en Tunisie, qu’est ce qui inciterait une députée censée participer à la rédaction de cette constitution qui déterminera l’avenir des nouvelles générations, à défier la loi. Cette députée qui a été prise en flagrant délit de fraude au parlement ose aujourd’hui construire une villa à MutuelleVille sans solliciter au préalable une autorisation de construire ? Se croirait-elle au-dessus des lois, est-ce que son immunité toute parlementaire la prémunirait de toute mesure légale à son égard ?
Et pourtant selon des sources très proches de l’arrondissement municipal de Mutuelle Ville, Madame Aida Mohsen Nakach, chef de l’Arrondissement a prié la contrevenante, députée de son état de respecter la loi et déposer une demande d’autorisation de construire.
S’est-elle exécutée ? Attendons voir.