Tunisie : Ouverture du 25eme congrès de l’UGET

L’Union Générale des Etudiants de Tunisie (UGET) a tenu vendredi son 25eme congrès à la faculté de droit et des sciences politiques de Tunis, après une dizaine d’années d’interdiction d’activités par l’ancien régime.

L’UGET, une des principales composantes de la société civile tunisienne, a enregistré durant deux années successives une forte présence après l’élection de ses représentants dans les conseils scientifiques de l’université.

L’ouverture du congrès qui se poursuivra durant deux jours sous le signe “Pour une réhabilitation du mouvement estudiantin” a été marquée par une présence massive de congressistes et d’étudiants à l’amphithéâtre de la faculté de droit.

« Le congrès de l’UGET vise essentiellement l’unification des forces estudiantines et la restructuration du bureau exécutif et des structures de base de l’organisation qui se sont effritées tout au long de ces dernières années”, a expliqué à la journaliste de l’Agence TAP Ahmed Dhaouadi, membre du comité national pour la préparation du congrès.

« Ces assises prendront la forme d’un congrès de transition pour trouver un consensus pour la désignation de la composition du bureau exécutif » a-t-il encore dit.

Le nouveau bureau exécutif issu de ce congrès assurera, durant une année, la direction de l’UGET pour préparer notamment « le congrès électif qui se tiendra l’année prochaine », a-t-il expliqué.

La vision de l’UGET et les perspectives de l’action estudiantine pour la période à venir seront présentées aux congressistes dans les motions du congrès. Il s’agit des motions de politique générale, syndicale, culturelle et une motion réservée à la Palestine.

Participent à ce congrès les principales forces représentées à l’Université en l’occurrence les syndicalistes radicaux, les étudiants du parti national socialiste révolutionnaire, Ettaaliaa estudiantine, les étudiants nationalistes, les patriotes démocrates à l’université, le mouvement des jeunes de Tunisie, Les jeunes de la coalition, la ligue des syndicalistes patriotes, et les étudiants indépendants.