Les partis politiques participant au dialogue national initié par la présidence de la République ont convenu, vendredi, de maintenir le système électoral en vigueur lors des élections du 23 octobre 2011, tout en y apportant certaines modifications.
« Nous sommes convenus de maintenir la règle du « plus fort reste » appliquée lors des élections de l’Assemblée nationale Constituante (ANC) et d’y apporter certaines améliorations », a déclaré, la secrétaire générale du Parti Républicain (PR) Maya Jribi, à l’Agence TAP.
Il s’agit, a-t-elle expliqué, d’éviter l’éparpillement des voix, d’assurer l’équité entre les listes électorales et de renforcer le contrôle des procédures de financement des campagnes électorales.
Elle a, également, fait état de l’audition par les participants d’un exposé présenté par la commission des experts électoraux issus des partis politiques, faisant remarquer que cette commission se réunira, demain après-midi, pour élaborer un projet qui doit bénéficier de l’unanimité de toutes les parties prenantes du dialogue.
Le dialogue doit reprendre, lundi après midi, pour parachever l’examen du système électoral, des dossiers de la violence et du terrorisme, en plus de certains points litigieux dans la Constitution, dont le chapitre du préambule et celui des droits et des libertés. Les séances du dialogue national de vendredi se sont déroulées, en présence des partis de la Troïka, du Parti Républicain, du Parti Al-Moubadara et du parti Al-Amen.